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  • le fait d'être né et d'être vivant.

    Désolé, c'est sûrement neuneu comme réponse mais ça me laisse toujours incroyablement perplexe. Je ne parle pas tant de ma conception et de ma naissance, je comprends le process de reproduction et de mélange de deux ADN, la gestation durant laquelle ils mijotent (pas si doucement que ça) et puis la mise au monde du produit fini. Non, ce qui me trouble c'est le fait que ce produit, justement, ne soit pas un produit mais un être vivant et, apparemment du moins, un être doté d'une conscience de soi. C’est au-delà de ce que je peux comprendre… du moins sans me résigner à faire appel à tel ou tel type de foi, ce qui ne m’a jamais beaucoup convaincu.

    Et donc, presque 60 ans après que ce me soit arrivé, je reste toujours autant incapable de comprendre ce qui s'est passé. Toujours aussi ignorant. Et toujours aussi admiratif devant ce 'truc' qu'est la vie ;)

    • C'est vrai que c'est assez fou quand on y pense

    • Quand tu penses à l'immensité de l'univers et à la suite de hasards qui amènent à la création de la vie sur terre et du fait que toi petit amas de cellules minuscule tu as conscience de tout ça c'est ouf !

    • C'est pas neuneu pour un sou, posséder une enveloppe plutôt qu'une autre, en posséder une tout court, la chose est tellement incroyable...
      Personnellement, même s'il aura fallu du temps, je suis à l'aise avec le fait de ne pas comprendre, avec l'absurdité de la chose.
      Aussi, nul besoin d'une quelconque divinité pour ressentir de la sidération à imaginer le chemin parcouru par un organisme entrant en symbiose avec un autre pour donner, après des millions d'années d'adaptation, l'être complexe que nous sommes ("mitonchondria are the powerhouse of the cell", comme diraient les anglois.)
      C'est si vertigineux de constater la "chance" que l'on a d'exister sur notre caillou, paumé dans le vide...

      Au final, je reste un être simple qui aime imaginer Sisyphe heureux.

      • Au final, je reste un être simple qui aime imaginer Sisyphe heureux.

        Là, pour le coup, je dirais que tu nous invite à sortir d'un bavardage sur Lemmy. C'est un regard porté sur Sisyphe que je trouve très intéressant. Et avec lequel je serais peut-être d'accord? Qui sait? :)

    • Et je pensais etre le seul à vivre tout ça. 🥹

      Je me sens pas admiratif de la vie mais bizarre, weird. Et voir les gens qui se déplacent comme des cellules oxygénant un poumon, puis danser trainé dans une sorte de maelstrom, parler et raconter leur expérience, s'englufer dans des projets qui les guide...et je suis moi-mème une part de tout ça.

      savoir que l'espace c'est immense me terrifie encore plus, comme l'océan.

      Je trouve que Matrix capture très bien cette émotion.

  • Quand j'étais enfant, j'ai une peluche qui a disparu. Je suis persuadé-e de l'avoir posée quelque part dans la chambre avant de dormir et au réveil, disparue. J'ai cherché partout, je ne l'ai jamais retrouvée.

    Oui c'est nul mais il m'arrive pas grand chose dans la vie 😂

  • Enfant, je dormais dans mon lit. Au réveil j'étais par terre, pas a côté du lit (il était contre un mur) mais au milieu de la pièce.

  • J'ai été témoin de pas mal de petits bugs dans l'holodeck (fix your shit Starfleet).
    Le plus récent c'était il y a quelques mois : En balade avec mon chien, on passe à côté d'une vieille Honda Civic grise couverte de stickers ; je remarque entre autres l'emblème d'un club de foot sur le pare-brise arrière, et un drapeau sarde qui prend tout le capot. Même pas 10 mètres plus loin, cachée par une autre bagnole, une Civic identique avec les mêmes stickers, le footeux, le drapeau... Je me dis "c'est marrant, ils doivent être de la même famille". Je me retourne pour regarder la première Civic... Et soit c'était une électrique qui est partie sans que je m'en rende compte (corrigez-moi si je me trompe, mais je crois pas que Honda faisait ce genre de modèle dans les années 90), soit elle s'est téléportée devant moi.

    Un autre un poil plus impressionnant : Je devais avoir 10 ou 11 ans à l'époque, en voiture avec la famille sur une route à quatre bandes. On arrive à un carrefour, c'est vert de notre côté, on continue notre chemin. Mais sur notre droite un camion décide de griller le feu. Même pas le temps de piler, le machin a déboulé comme une balle. On va se manger la remorque et ça va pas être beau à voir. Sauf qu'on est passé dessous sans ne serait-ce qu'une éraflure. Pourtant, tout le monde était formel, chauffeur tout tremblant du camion inclus, elle n'était pas assez haute pour qu'une Corsa passe dessous et aurait dû démolir l'habitacle, et les occupant avec. On aura tiré pas mal de cartouches de chance ce jour-là.

    Et il en reste (tous plus "gentils" que le second exemple), comme un type qui disparaît derrière un poteau en béton faisant face à un mur, ou un vieux bâtiment minier qui, et je le jure, s'est retrouvé du côté opposé à celui où je l'ai toujours connu (Mandela effect ?), mais je ne vais pas vous bassiner en écrivant un roman 😋

    Sinon, j'anticipe la question : les drogues les plus dures que j'ai jamais prises, c'est le tabac et le café !

    • Intéressant tes exemples!

      • Souvent j'ai l'envie de compiler tout ces trucs en BD en m'inspirant du style de dessinateurs du bizarre comme Ito ou Kaneko. Mais j'ai moins de talent pour le dessin que mes nevèces ¯(ツ)_/¯

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